Le 17 ème prix Wepler-Fondation La Poste 2014 a été attribué au Soleil de Jean-Hubert Gailliot (L’Olivier).
Le jury a également décerné une mention spéciale à La condition pavillonnaire de Sophie Divry (Noir sur Blanc/Notabilia), qui suit la trajectoire d'une femme, M.-A., dans la province française des années 1950 à 2025, décrivant ainsi la condition féminine contemporaine dans les classes moyennes et interrogeant l'absurdité de l'existence.
 
Les dix autres titres en lice étaient :
Faux nègres de Thierry Beinstingel (Fayard
)
Aux Jardins des Acacias de Marie-Claire Blais (Seuil)
Bois II d’Elisabeth Filhol (P.O. L
)
Blanès d’Hedwige Jeanmart (Gallimard)

Au lieu du péril de Luba Jurgenson (Verdier)

Karpathia de Mathias Menegoz (P.O.L
)
Tram 83 de Fiston Mwanza Mujila (Métaillé)

Les grands de Sylvain Prudhomme, (L’Arbalète/Gallimard)

Tristesse de la terre – Une histoire de Buffalo Bill Cody d’Eric Vuillard (Actes Sud
)
Totale éclipse de Cécile Wajsbrot (Christian Bourgois)

Dernier prix décerné au fil de la saison de la rentrée littéraire, le prix Wepler sera remis le 11 novembre. Le jury - tournant -  de l'édition 2013 a publié une liste de douze romanciers en lice pour cette année:

- Sylvie Aymard pour C'est une occupation sans fin que d'être vivant (Grasset)
- Nicolas Bouyssi pour Les rayons du soleil (P.O.L)
- Marcel Cohen pour Sur la scène intérieure. Faits (Gallimard)
- Brigitte Giraud  pour Avoir un corps (Stock)
- Emmanuelle Heidsieck pour À l'aide ou Le rapport W (Inculte)
- Thierry Laget  pour Provinces, Atlas des amours fugaces (L'Arbre vengeur)
- Loïc Merle  pour L'esprit de l'ivresse (Actes Sud)
- Céline Minard  pour Faillir être flingué (Rivages)
- Philippe Rahmy pour Béton armé (La Table ronde)
- Tiphaine Samoyault  pour Bête de cirque (Seuil)
- Marina de Van pour Stéréoscopie (Allia)
- Philippe Vasset pour La conjuration (Fayard)

Pour sa quinzième édition, le prix Wepler-fondation La Poste a récompensé le Millefeuille de Leslie Kaplan (POL), sans oublier d'accorder sa mention spéciale à Jakuta Alikavazovic pour La blonde et le bunker (L'olivier). Fort de son jury tournant, toujours mené de la main de fer dynamique et curieuse de Marie-Rose Guarnieri, qui dirige la librairie des Abbesses, ce prix s'est peu à peu imposé dans le calendrier de la rentrée littéraire.

Cette soirée anniversaire s'est prolongée de façon particulièrement festive, rythmée par les choix musicaux d'Anne Garetta, qui, comme le veut la tradition depuis quelques années, avait une fois de plus revêtu sa casquette de DJ d'un soir dans les murs de la brasserie Wepler.

ils étaient douze. Ils avaient publié dans le courant de l'année 2011, à la rentrée littéraire mais pas forcément. Toujours dans un souci de "défendre un point de vue sur la littérature qui place haut l’aventure verbale", les membres du jury du prix Wepler les ont lus et ont récompensé Les découvertes d'Eric Laurrent (Minuit) et attribué une mention spéciale à Solène de François Dominique (Verdier).

Un palmarès qui clôt la saison des prix littéraires. En attendant la rentrée de janvier...