Honoré les arts !
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Il tape très peu dans son paquet de Lucky Strike Silver. Comme s’il avait déjà trop fumé. Christophe Honoré vient d’adapter Georges Bataille au cinéma sans aller à Cannes. Il continue d’écrire des livres sans traîner ses chaussettes Adidas beige au prix de Flore. Il dit ne pas vouloir faire carrière. Il dit ne pas trop aimer les photos. Il se plie au jeu des questions place des Vosges. Il se plie à une séance photo dans un appartement. Il repart. Il s’est plié sans rompre. Il a parlé littérature et cinéma.
Votre deuxième film, « Ma mère », adapté du roman inachevé de Georges Bataille (éditions Pauvert), vient de sortir. Un budget serré, une sélection manquée pour le Festival de Cannes, des critiques partagées… maintenant que tout est fait, quel est votre sentiment ?
On se dit : « Tout ça pour ça ». La plupart des réactions se limitent à « j’aime ou j’aime pas ». Je n’aime pas trop la rencontre avec le public : la période de promotion, de séduction est un plus un poids qu’autre chose. Ce n’est pas bien de ma part, je fais ma crise d’adolescence, mais ce qui m’intéresse, c’est d’abord que le film soit compris et que l’on continue la réflexion. « Ma mère » n’est pas un film « aimable », et quand l’accueil suscite une certaine défiance, quand on me dit que c’est salace, qu’on n’a pas besoin d’en voir autant, ça renvoie à une idéologie très parents d’élève. En ce qui concerne Cannes, j’ai décidé de ne plus m’exprimer publiquement sur le sujet.
Vous vous méfiez des rencontres avec le public, et pourtant vous vous êtes rendus dans des classes pour vos romans jeunesse…
Tout le monde admet que le cinéma est un art comme les autres. Si j’ai rencontré des enfants ou des professeurs dans les écoles, c’est parce qu’il y a une idée à défendre de la littérature jeunesse. Elle ne vient pas de soi, on ne la critique nulle part et c’est difficile de savoir ce qu’un enfant pense de vos livres. Il y a quelque chose de nouveau à construire, qui n’existe pas, un combat qui est là dès l’écriture, et qui me motive vraiment.
Avant de rencontrer Isabelle Huppert pour le tournage de « Ma mère », vous l’aviez rencontré au travers de la fiction, dans un de vos livres pour enfants. Elle était un des personnages de « Une toute petite histoire d’amour » (éditions L’Ecole des loisirs)…
Je n’avais pas fait le rapprochement – il faudra que je lui envoie le livre, mais la vie n’est pas aussi romanesque que ça. Isabelle Huppert est professionnelle dans tout ce qu’elle fait, y compris dans la façon de rencontrer les gens. Cela s’est passé simplement, par l’intermédiaire de son agent. Elle vous prend tout de suite au sérieux, comme elle pourrait le faire avec Chabrol. Je lui ai expliqué pourquoi je la voulais. Je lui ai parlé du personnage. Le scénario est assez cru, il a fallu que je lui explique pour qu’elle finisse par accepter.
Après avoir fait tourner Béatrice Dalle dans votre premier film, « Dix-sept fois Cécile Cassard », vous employez Isabelle Huppert. Béatrice Dalle n’aurait pas pu être la mère de votre film ?
J’aime beaucoup Béatrice Dalle. Elle a le glamour d’Hollywood et le cinéma français ne sait pas l’employer. Néanmoins elle a une évidence charnelle qu’Isabelle Huppert n’a pas. Le rapport d’Isabelle au sexe est plus de l’ordre de la révélation et de la complexité, ce qui convenait parfaitement au rôle de cette mère qui passe d’une sainte à une pute – même si je n’aime pas le mot.
La rencontre avec Bataille ?
C’est l’adolescence. J’avais dix-huit, dix-neuf ans. Je l’ai lu après Blanchot – comme j’ai pu lire Sade après Bataille. Ce sont des lectures traumatisantes dans mon travail d’écrivain. On se dit qu’on ne peut plus écrire après eux ; c’est terrorisant. Heureusement que d’autres vous encouragent, à votre petit niveau. Bataille c’est une obsession. Il est plus qu’un guide, il est de l’ordre du père. C’est un maître d’exigence, dans sa radicalité.
Comment s’est déroulée l’adaptation au cinéma ?
D’abord, je pense que c’est au cinéma que cette radicalité-là est intéressante à faire entendre aujourd’hui. Beaucoup plus qu’en littérature. Le cinéma a cinq cent ans de retard sur la littérature. Ça lui permet d’entendre et de dire des choses que la littérature a déjà explorées. Quant au scénario, je l’ai entamé à partir des mes souvenirs de lecture de « Ma mère ». J’ai également pioché dans d’autres choses que Bataille a pu écrire : la scène de la chambre d’hôtel, par exemple, est plus près du « Bleu du ciel ». Ou comme la scène de désir devant le cadavre de la mère.
Vous avez déplacé l’espace et la temporalité du film par rapport au roman…
J’ai surtout voulu recréer ce que pourrait être aujourd’hui l’interdit et la culpabilité dans lesquelles évoluent les personnages de Bataille. Le Yumbo, ce lieu de consommation sexuelle perdu, représente très bien les limites d’un rapport au sexe envisagé a priori sans limite, possédant en fait lui aussi sa propre culpabilité.
La distance est aussi dans le rapport au texte. On a l’impression que vos personnages ont lu Bataille, qu’ils l’ont intégré.
Mais comment dire du Bataille autrement qu’en assumant l’acte de réciter ? J’espère simplement que cette distance n’est pas ironique, qu’elle est comprise. Il y a toujours de ma part un doute là-dessus, sur la compréhension de mes intentions par le public.
Les corps sont au centre de votre film, comme chez Catherine Breillat, elle aussi écrivain-cinéaste. Que pensez-vous de son travail ?
Je respecte son obstination, quand elle se demande qu’est-ce qui rend encore un corps obscène au cinéma. Pour le reste, nous n’avons pas les mêmes choix de mises en scène. Par exemple, dans la scène du taxi où la mère, le fils et Hansi font un jeu sexuel a priori scabreux, je filme un fait banal qu’on ne voit jamais au cinéma. Je ne fais pas de plan-séquence, je me défends de la transgression. A ce moment-là, je montre une certaine adolescence, au plus près de Bataille. Breillat, elle, se pose la question du « pour de vrai » jusqu’à prendre des acteurs pornos alors que Godard ou Demy ont réglé la question du « pour de vrai » depuis longtemps. Quant à son discours sur la guerre homme-femme, je ne sais pas si je le dis en tant que pédé, mais je le trouve très théorique, un peu plaqué.
Quelle est votre idée du cinéma ?
J’ai l’impression que tout écrivain ou tout cinéaste doit faire ce qui n’a pas été fait. C’est la recherche d’inédit, pas forcément à un niveau prétentieux. Il est fait pour délirer le monde. Comme dit Deleuze, si la littérature est dans de petites histoires privées, ça n’a aucun intérêt. Et l’on peut appliquer ça au cinéma. On doit s’intéresser au monde. C’est pour cela que Christine Angot est un grand écrivain ou que le dernier Godard, « Notre musique », est un chef d’œuvre absolu. Il se demande où en est notre survie morale. Il est cœur du problème.
Littérature et cinéma, à votre avis, que doivent-ils s’apporter ?
Comme la littérature a été sauvée par le cinéma à une certaine époque, par la Nouvelle Vague, je pense qu’on peut nous sauver du cinéma de Michael Moore ou de Tarantino par la radicalité d’une certaine écriture. Comme chez Olivier Assayas ou Arnaud Desplechin, on peut échapper au réalisme par la langue, comme j’ai voulu le faire dans mon film. Prendre en compte le travail des écrivains est une chance pour un cinéaste et je suis souvent marqué par le nombre de cinéastes ou d’écrivains qui ne lisent pas.
Et en ce moment, vous lisez quoi ?
Mon éditeur, Olivier Cohen (éditions de L’Olivier), est le meilleur éditeur de littérature anglo-saxonne en France, et j’ai la chance qu’il m’envoie ses livres. Et quand on lit « Les Corrections » de Jonathan Franzen ou « Middlesex » de Jeffrey Eugenides, on se dit que la littérature française est loin derrière. En même temps les jeunes écrivains français ne sont pas vraiment aidés.
Et parmi eux ?
Je ne me reconnais pas vraiment chez les écrivains de ma génération. Il y a Geneviève Brisac, mon éditrice à L’Ecole des loisirs. Sinon, je m’intéresse à Olivier Cadiot, Jean-Hubert Gailliot, Christine Angot, Marie N’Diaye ou Eric Laurrent…
Un livre, un film à venir ?
Franchement, je suis épuisé par le cinéma. Mais j’y reviendrai peut-être… j’ai des idées de films. Quant à mes livres, à vrai dire, je n’aime pas écrire. Tout du moins c’est très difficile, disons que je ne suis pas dans l’exaltation de l’écriture. Je ne devrais pas dire ça, mais financièrement, il faudra bien que je finisse mon prochain roman. Ce sera pour janvier ou septembre 2005. Ecrire un livre, c’est trois à six mois, cela demande des moyens. Ceci dit, cela ne me dérange pas de ne pas vivre de mes livres. Cela m’évite de penser à ce que l’on attend de moi.
Filmographie : “ Nous deux ” (court métrage), 2000 ; “ Dix-sept fois Cécile Cassard ”, 2001, avec Béatrice Dalle, Romain Duris… ; “ Ma mère ”, 2003, avec Isabelle Huppert, Louis Garrel, Emma de Caunes, Joana Preiss, Jean-Baptiste Montagut…
Bibliographie, aux éditions de l’Olivier : “ L’infamille ”, “ La douceur ”, “ Scarborough ”, “ Le pire du troupeau ” (théâtre).
Bibliographie (extrait), à L’Ecole des Loisirs : “ M’aimer ”, “ Mon cœur bouleversé ”, “ Une toute petite histoire d’amour ”, “ Tout contre Léo ”, “ C’est plus fort que moi ”…
Propos recueillis par Laurent Allen-Caron et Ariel Kenig
Photos par Sébastien Dolidon
Zone Littéraire correspondant
Christophe Honoré
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Votre deuxième film, « Ma mère », adapté du roman inachevé de Georges Bataille (éditions Pauvert), vient de sortir. Un budget serré, une sélection manquée pour le Festival de Cannes, des critiques partagées… maintenant que tout est fait, quel est votre sentiment ?
On se dit : « Tout ça pour ça ». La plupart des réactions se limitent à « j’aime ou j’aime pas ». Je n’aime pas trop la rencontre avec le public : la période de promotion, de séduction est un plus un poids qu’autre chose. Ce n’est pas bien de ma part, je fais ma crise d’adolescence, mais ce qui m’intéresse, c’est d’abord que le film soit compris et que l’on continue la réflexion. « Ma mère » n’est pas un film « aimable », et quand l’accueil suscite une certaine défiance, quand on me dit que c’est salace, qu’on n’a pas besoin d’en voir autant, ça renvoie à une idéologie très parents d’élève. En ce qui concerne Cannes, j’ai décidé de ne plus m’exprimer publiquement sur le sujet.
Vous vous méfiez des rencontres avec le public, et pourtant vous vous êtes rendus dans des classes pour vos romans jeunesse…
Tout le monde admet que le cinéma est un art comme les autres. Si j’ai rencontré des enfants ou des professeurs dans les écoles, c’est parce qu’il y a une idée à défendre de la littérature jeunesse. Elle ne vient pas de soi, on ne la critique nulle part et c’est difficile de savoir ce qu’un enfant pense de vos livres. Il y a quelque chose de nouveau à construire, qui n’existe pas, un combat qui est là dès l’écriture, et qui me motive vraiment.
Avant de rencontrer Isabelle Huppert pour le tournage de « Ma mère », vous l’aviez rencontré au travers de la fiction, dans un de vos livres pour enfants. Elle était un des personnages de « Une toute petite histoire d’amour » (éditions L’Ecole des loisirs)…
Je n’avais pas fait le rapprochement – il faudra que je lui envoie le livre, mais la vie n’est pas aussi romanesque que ça. Isabelle Huppert est professionnelle dans tout ce qu’elle fait, y compris dans la façon de rencontrer les gens. Cela s’est passé simplement, par l’intermédiaire de son agent. Elle vous prend tout de suite au sérieux, comme elle pourrait le faire avec Chabrol. Je lui ai expliqué pourquoi je la voulais. Je lui ai parlé du personnage. Le scénario est assez cru, il a fallu que je lui explique pour qu’elle finisse par accepter.
Après avoir fait tourner Béatrice Dalle dans votre premier film, « Dix-sept fois Cécile Cassard », vous employez Isabelle Huppert. Béatrice Dalle n’aurait pas pu être la mère de votre film ?
J’aime beaucoup Béatrice Dalle. Elle a le glamour d’Hollywood et le cinéma français ne sait pas l’employer. Néanmoins elle a une évidence charnelle qu’Isabelle Huppert n’a pas. Le rapport d’Isabelle au sexe est plus de l’ordre de la révélation et de la complexité, ce qui convenait parfaitement au rôle de cette mère qui passe d’une sainte à une pute – même si je n’aime pas le mot.
La rencontre avec Bataille ?
C’est l’adolescence. J’avais dix-huit, dix-neuf ans. Je l’ai lu après Blanchot – comme j’ai pu lire Sade après Bataille. Ce sont des lectures traumatisantes dans mon travail d’écrivain. On se dit qu’on ne peut plus écrire après eux ; c’est terrorisant. Heureusement que d’autres vous encouragent, à votre petit niveau. Bataille c’est une obsession. Il est plus qu’un guide, il est de l’ordre du père. C’est un maître d’exigence, dans sa radicalité.
Comment s’est déroulée l’adaptation au cinéma ?
D’abord, je pense que c’est au cinéma que cette radicalité-là est intéressante à faire entendre aujourd’hui. Beaucoup plus qu’en littérature. Le cinéma a cinq cent ans de retard sur la littérature. Ça lui permet d’entendre et de dire des choses que la littérature a déjà explorées. Quant au scénario, je l’ai entamé à partir des mes souvenirs de lecture de « Ma mère ». J’ai également pioché dans d’autres choses que Bataille a pu écrire : la scène de la chambre d’hôtel, par exemple, est plus près du « Bleu du ciel ». Ou comme la scène de désir devant le cadavre de la mère.
Vous avez déplacé l’espace et la temporalité du film par rapport au roman…
J’ai surtout voulu recréer ce que pourrait être aujourd’hui l’interdit et la culpabilité dans lesquelles évoluent les personnages de Bataille. Le Yumbo, ce lieu de consommation sexuelle perdu, représente très bien les limites d’un rapport au sexe envisagé a priori sans limite, possédant en fait lui aussi sa propre culpabilité.
La distance est aussi dans le rapport au texte. On a l’impression que vos personnages ont lu Bataille, qu’ils l’ont intégré.
Mais comment dire du Bataille autrement qu’en assumant l’acte de réciter ? J’espère simplement que cette distance n’est pas ironique, qu’elle est comprise. Il y a toujours de ma part un doute là-dessus, sur la compréhension de mes intentions par le public.
Les corps sont au centre de votre film, comme chez Catherine Breillat, elle aussi écrivain-cinéaste. Que pensez-vous de son travail ?
Je respecte son obstination, quand elle se demande qu’est-ce qui rend encore un corps obscène au cinéma. Pour le reste, nous n’avons pas les mêmes choix de mises en scène. Par exemple, dans la scène du taxi où la mère, le fils et Hansi font un jeu sexuel a priori scabreux, je filme un fait banal qu’on ne voit jamais au cinéma. Je ne fais pas de plan-séquence, je me défends de la transgression. A ce moment-là, je montre une certaine adolescence, au plus près de Bataille. Breillat, elle, se pose la question du « pour de vrai » jusqu’à prendre des acteurs pornos alors que Godard ou Demy ont réglé la question du « pour de vrai » depuis longtemps. Quant à son discours sur la guerre homme-femme, je ne sais pas si je le dis en tant que pédé, mais je le trouve très théorique, un peu plaqué.
Quelle est votre idée du cinéma ?
J’ai l’impression que tout écrivain ou tout cinéaste doit faire ce qui n’a pas été fait. C’est la recherche d’inédit, pas forcément à un niveau prétentieux. Il est fait pour délirer le monde. Comme dit Deleuze, si la littérature est dans de petites histoires privées, ça n’a aucun intérêt. Et l’on peut appliquer ça au cinéma. On doit s’intéresser au monde. C’est pour cela que Christine Angot est un grand écrivain ou que le dernier Godard, « Notre musique », est un chef d’œuvre absolu. Il se demande où en est notre survie morale. Il est cœur du problème.
Littérature et cinéma, à votre avis, que doivent-ils s’apporter ?
Comme la littérature a été sauvée par le cinéma à une certaine époque, par la Nouvelle Vague, je pense qu’on peut nous sauver du cinéma de Michael Moore ou de Tarantino par la radicalité d’une certaine écriture. Comme chez Olivier Assayas ou Arnaud Desplechin, on peut échapper au réalisme par la langue, comme j’ai voulu le faire dans mon film. Prendre en compte le travail des écrivains est une chance pour un cinéaste et je suis souvent marqué par le nombre de cinéastes ou d’écrivains qui ne lisent pas.
Et en ce moment, vous lisez quoi ?
Mon éditeur, Olivier Cohen (éditions de L’Olivier), est le meilleur éditeur de littérature anglo-saxonne en France, et j’ai la chance qu’il m’envoie ses livres. Et quand on lit « Les Corrections » de Jonathan Franzen ou « Middlesex » de Jeffrey Eugenides, on se dit que la littérature française est loin derrière. En même temps les jeunes écrivains français ne sont pas vraiment aidés.
Et parmi eux ?
Je ne me reconnais pas vraiment chez les écrivains de ma génération. Il y a Geneviève Brisac, mon éditrice à L’Ecole des loisirs. Sinon, je m’intéresse à Olivier Cadiot, Jean-Hubert Gailliot, Christine Angot, Marie N’Diaye ou Eric Laurrent…
Un livre, un film à venir ?
Franchement, je suis épuisé par le cinéma. Mais j’y reviendrai peut-être… j’ai des idées de films. Quant à mes livres, à vrai dire, je n’aime pas écrire. Tout du moins c’est très difficile, disons que je ne suis pas dans l’exaltation de l’écriture. Je ne devrais pas dire ça, mais financièrement, il faudra bien que je finisse mon prochain roman. Ce sera pour janvier ou septembre 2005. Ecrire un livre, c’est trois à six mois, cela demande des moyens. Ceci dit, cela ne me dérange pas de ne pas vivre de mes livres. Cela m’évite de penser à ce que l’on attend de moi.
Filmographie : “ Nous deux ” (court métrage), 2000 ; “ Dix-sept fois Cécile Cassard ”, 2001, avec Béatrice Dalle, Romain Duris… ; “ Ma mère ”, 2003, avec Isabelle Huppert, Louis Garrel, Emma de Caunes, Joana Preiss, Jean-Baptiste Montagut…
Bibliographie, aux éditions de l’Olivier : “ L’infamille ”, “ La douceur ”, “ Scarborough ”, “ Le pire du troupeau ” (théâtre).
Bibliographie (extrait), à L’Ecole des Loisirs : “ M’aimer ”, “ Mon cœur bouleversé ”, “ Une toute petite histoire d’amour ”, “ Tout contre Léo ”, “ C’est plus fort que moi ”…
Propos recueillis par Laurent Allen-Caron et Ariel Kenig
Photos par Sébastien Dolidon
Zone Littéraire correspondant
Christophe Honoré
Ed.
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Last modified onmercredi, 03 juin 2009 23:21
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