Le choix des éditeurs
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Pour accompagner votre été, Zone a demandé à des éditeurs de nous parler de livres qu'ils ont aimés cette année chez la concurrence ! Anne Marie Metailié, Marion Mazauric du Diable Vauvert, et Guillaume Robert chez Flammarion ont accepté de jouer le jeu...
Anne Marie Metailié aux éditions Metailié
"J'espère que vous n'avez pas de problème avec la science-fiction car mon coup de coeur, c'est Olympos de Dan Simmons chez Laffont. J'ai du rester deux jours chez moi alitée et j'ai lu les 600 ou 700 pages d'un coup !
Le thème est simple : et si les écrivains étaient les créateurs du monde ?
Simmons se fonde sur Homère et sa Guerre de Troie où cette fois les créatures se révoltent contre les Dieux de l'Olympe ; sur un petit texte de Proust qui dit que lorsque Renoir a peint, le monde n'a plus été le même ; et enfin sur Le Songe d'Une nuit d'été de Shakespeare, où l'on finit par se demander si notre monde n'a pas été crée par le dramaturge anglais...
J'ai adoré ce livre, un bonheur de lecture incroyable !"
Marion Mazauric, Au Diable Vauvert
Ravel, de Jean Echenoz (Minuit)
"Son roman le plus mûr, le plus achevé, avec toujours ce soin pour la langue française."
Yapou, bétail humain, de Shozo Numa (éd. Désordres)
"Un livre culte, que j'aurais bien édité moi-même si Laurence Viallet des éditions Désordre ne m'avait devancée"
Cellular, de Stephen King
"Je le dis et je le répète, Stephen King est l'Auteur de cette fin de XXème siècle. En plus je suis sûr qu'aucun de mes confrères ne le citera."
La Possibilité d'une île, de Michel Houellebecq (Fayard)
"Evidemment le livre de l'année. Ce fut un flash pour moi, malgré un début fainéant,La Possibilité d'une île place Michel Houellebecq au firmament de nos auteurs"
Guillaume Robert, Flammarion
Désintégration, de Ahmed Djouder (Stock).
"Nos parents partent en vacances à la mer, à l’étranger ou en Provence. Ils font du sport pour conserver la ligne qu’ils perdent dans les restaurants étoilés du Guide Michelin. Ils ont terminé de payer leur appartement parisien, leur pavillon de banlieue, et rêve d’une résidence secondaire quand sonnera l’heure de la retraite. C’est quand même agréable de profiter du soleil toute l’année. Ils ont fait des études supérieures, lisent des romans qui ont eu des grands prix littéraires et connaissent souvent le palmarès du festival de Cannes. Nos parents sont originaires de Bretagne, d’Auvergne, parfois d’Alsace. Pas ceux du narrateur de ce texte émouvant et important. Poétique et politique. Et c’est la première fois que j’en prends véritablement conscience."
Le Troisième frère, de Nick McDonell (Denoël).
"Avec Douze, son premier roman, Nick McDonell avait humilié tous ces contemporains de plus de dix-sept ans. Avec Le Troisième frère qui débute dans la moiteur de Bangkok, on aurait pu craindre un remake de La Plage à la sauce Upper East Side. C’était sans compter l’étonnant professionnalisme et l’aisance de cet étudiant à Harvard, né en 1984, qui se montre à la hauteur de ses débuts plus que prometteurs."
Lunar Park, de Brett Easton Ellis (Robert Laffont).
"Il y avait Fitzgerald, Salinger, Kerouac… dans notre panthéon américain. Depuis Moins que zéro, le turbulent Brett, qui pouvait parfois nous décevoir, pointait régulièrement le bout de son nez arrogant. Avec ce livre magistral, hypnotique, inquiétant, Easton Ellis nous donne une grande leçon de littérature. Autofiction, polar, science-fiction…, tous les genres s’entremêlent et se réinventent, dans ce roman paranoïaque et envoûtant qui fait d’ores et déjà figure de classique."
Zone Littéraire correspondant
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Anne Marie Metailié aux éditions Metailié
"J'espère que vous n'avez pas de problème avec la science-fiction car mon coup de coeur, c'est Olympos de Dan Simmons chez Laffont. J'ai du rester deux jours chez moi alitée et j'ai lu les 600 ou 700 pages d'un coup !
Le thème est simple : et si les écrivains étaient les créateurs du monde ?
Simmons se fonde sur Homère et sa Guerre de Troie où cette fois les créatures se révoltent contre les Dieux de l'Olympe ; sur un petit texte de Proust qui dit que lorsque Renoir a peint, le monde n'a plus été le même ; et enfin sur Le Songe d'Une nuit d'été de Shakespeare, où l'on finit par se demander si notre monde n'a pas été crée par le dramaturge anglais...
J'ai adoré ce livre, un bonheur de lecture incroyable !"
Marion Mazauric, Au Diable Vauvert
Ravel, de Jean Echenoz (Minuit)
"Son roman le plus mûr, le plus achevé, avec toujours ce soin pour la langue française."
Yapou, bétail humain, de Shozo Numa (éd. Désordres)
"Un livre culte, que j'aurais bien édité moi-même si Laurence Viallet des éditions Désordre ne m'avait devancée"
Cellular, de Stephen King
"Je le dis et je le répète, Stephen King est l'Auteur de cette fin de XXème siècle. En plus je suis sûr qu'aucun de mes confrères ne le citera."
La Possibilité d'une île, de Michel Houellebecq (Fayard)
"Evidemment le livre de l'année. Ce fut un flash pour moi, malgré un début fainéant,La Possibilité d'une île place Michel Houellebecq au firmament de nos auteurs"
Guillaume Robert, Flammarion
Désintégration, de Ahmed Djouder (Stock).
"Nos parents partent en vacances à la mer, à l’étranger ou en Provence. Ils font du sport pour conserver la ligne qu’ils perdent dans les restaurants étoilés du Guide Michelin. Ils ont terminé de payer leur appartement parisien, leur pavillon de banlieue, et rêve d’une résidence secondaire quand sonnera l’heure de la retraite. C’est quand même agréable de profiter du soleil toute l’année. Ils ont fait des études supérieures, lisent des romans qui ont eu des grands prix littéraires et connaissent souvent le palmarès du festival de Cannes. Nos parents sont originaires de Bretagne, d’Auvergne, parfois d’Alsace. Pas ceux du narrateur de ce texte émouvant et important. Poétique et politique. Et c’est la première fois que j’en prends véritablement conscience."
Le Troisième frère, de Nick McDonell (Denoël).
"Avec Douze, son premier roman, Nick McDonell avait humilié tous ces contemporains de plus de dix-sept ans. Avec Le Troisième frère qui débute dans la moiteur de Bangkok, on aurait pu craindre un remake de La Plage à la sauce Upper East Side. C’était sans compter l’étonnant professionnalisme et l’aisance de cet étudiant à Harvard, né en 1984, qui se montre à la hauteur de ses débuts plus que prometteurs."
Lunar Park, de Brett Easton Ellis (Robert Laffont).
"Il y avait Fitzgerald, Salinger, Kerouac… dans notre panthéon américain. Depuis Moins que zéro, le turbulent Brett, qui pouvait parfois nous décevoir, pointait régulièrement le bout de son nez arrogant. Avec ce livre magistral, hypnotique, inquiétant, Easton Ellis nous donne une grande leçon de littérature. Autofiction, polar, science-fiction…, tous les genres s’entremêlent et se réinventent, dans ce roman paranoïaque et envoûtant qui fait d’ores et déjà figure de classique."
Zone Littéraire correspondant
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Last modified onlundi, 28 février 2011 15:50
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