Portrait de Catherine Cusset

à lire : La haine de la famille (Gallimard, 2001)



vous vous auto-décrivez comme : cheveux longs blondasse (tirant sur le châtain), yeux bleus, nez pointu, bouche sensuelle



votre maître en littérature : Dostoïevski



où et comment écrivez-vous : le matin, en buvant de l'eau, à l'ordinateur, devant une fenêtre avec vue du ciel, rideau tiré s'il y a du soleil



table de chevet : Les liaisons dangereuses




la musique la plus touchante : O espirito da paz (Madredeus)



un coin de Paris : place du marché Sainte-Catherine



ce que vous détestez le plus en vous : mes jambes



ce qui vous flatte le plus : qu'on me dise que j'ai maigri



le moment le plus embarrassant de votre vie : avoir volé un livre à la librairie Compagnie quand j'étais déjà grande et m'être fait prendre après une course à bout de souffle sur le boulevard Saint-Michel.



votre plus gros mensonge : à six ans, en Allemagne, prétendre chercher avec mes parents et nos hôtes la clef d'une chambre où est enfermé mon frère bébé qui hurle, alors que c'est moi qui caché la clef au fond d'une valise de cette chambre, pour faire une blague à ma soeur.



si vous étiez invisible : j'essaierais d'être visible



si vous étiez du sexe opposé : je serais content d'avoir une bite



phrase fétiche : on voit la paille dans l'oeil du voisin et pas la poutre qui est dans le sien



projets à court terme : aller à la piscine avant d'aller chercher mon bébé

Florian Zeller


Catherine Cusset
Ed.
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