Portrait de Vincent Borel

Votre lecteur idéal : les jeunes. Si je peux arriver à leur donner du plaisir avec ma littérature, à solliciter leur curiosité intellectuelle, à leur offrir ce qui m'a été passé par d'autres écrivains, et par les profs qui m'en ont suscité le goût lorsque j'étais en classe, je serai très heureux.



Votre univers en 4 mots : arbre, nuage, hommes, eau.



Vous en 4 mots : anxieux, voluptueux, rêveur, ardent.



Coins de Paris : l'Eglise St Gervais, les Buttes Chaumont, le 9ème arrondissement. J'aime déambuler dans le Marais la nuit. Il y règne une atmosphère toute particulière ; dans certaines rues très calmes on est appelé par des architecture qui, dans la pénombre, parlent. Elles en deviendraient presque effrayantes.



Votre mot préféré : empathie



Ecrivains cultes : Lowry, Montaigne, Mallarmé, Ovide, Saint John Perse.



Votre insulte préférée : sainte pute borgne !



Contre qui aimeriez vous l'employer : Bush Junior. Je suis très

remonté contre les intégristes en général et les crétins en particulier. Il est les deux.



Ce que vous détestez en vous : j'oublie à tort et à travers.



Ce qui vous flatte : que l'on me fasse des compliments sur ma bonne mine. Cela me fait passer une bonne journée.



Si vous étiez invisible : j'irai dans la caserne, et sous les

douches, de la caserne de pompiers de la rue Sévigné, 75004 Paris.



Votre plus gros mensonge : j'ai truqué une note sur mon carnet de correspondance lorsque j'étais en 6ème. Mon 6 sur 20 est devenu 16…



Le moment le plus embarrassant : ma première drague. J'étais trop

timide.



Si vous étiez une femme : Alexandra David Néel. L'inconscience du courage.



Phrase fétiche : Ne jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.



Projets à court terme : un quatrième livre, voir un volcan actif, apprendre sérieusement le latin.

Jessica Nelson

Baptiste
Vincent Borel
Ed.
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