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Histoires d'en pleurer V�ronique Fiszman
Fran�oise : une fille un peu ....
Tout semble indiquer que V�ronique Fiszman se lance dans l'autobiographie.
Pour l'histoire, on sera bref : la narratrice est embarqu�e dans une aventure passionnante : son amie H�l�ne se
serait suicid�e. Pas l'accident en mer officiel, un vrai suicide ; c'est en tout cas ce que sugg�re l'�trange lettre retrouv�e par hasard. Suspennnse !
On nous raconte les pistes suivies par Fran�oise au cours de son enqu�te. T�moignages � la cl�. Efforts monstrueusement surhumains de d�duction. Dates comprises. Mais une double voix s'intercale dans
le r�cit : � qui peut-elle bien appartenir ? Fran�oise jeune ? Il s'agit d'une �tudiante qui doit s'affranchir de ses parents et des conditions mat�rielles pour aimer un homme de vingt-trois ans son a�n� Bon,
allez, on finit par comprendre la strat�gie des histoires parall�les.
C'est ce que voulait le titre sans doute : deux histoires en une, toutes tristes � mourir. La premi�re est celle d'une femme hyper narcissique
qui se donne l'impression d'�tre utile en s'int�ressant � autrui, en l'occurrence � une morte qu'elle pr�tend vivante � facile, m�me si c'est vrai. La deuxi�me, celle d'un �tre � qui la vie prend beaucoup, mais d'un
nombrilisme affligeant de banalit�. Je, je et encore je : all� V�ronique ?
Une premi�re �bauche � l'�criture trop lin�aire pour �tre surprenante, et
o� la familiarit� utilis�e � petites douches r�guli�res est probablement loin d'obtenir l'effet bourgeois d�cal� � revendiqu� ! - escompt�. Une technique d�j� trop utilis�e. Les r�flexions conduites sont celles d'une
adolescente persuad�e de grandir parce qu'elle utilise des mots aux sonorit�s irr�guli�res qu'elle a entendus une fois par hasard.
Une psychologisation remarquable, des r�flexions hallucinantes " sur la
soci�t� " : pas de doute, l'auteur participe au renouvellement des esprits fran�ais. Le mieux est peut-�tre de lire un extrait. Histoire d'en rire.
La religion dans notre soci�t� n'a plus sa place, mais on est marqu� au fer rouge, et ces marques se transmettent de g�n�ration en g�n�ration. Et si l'infid�lit� est toujours mieux admise pour les hommes que pour
les femmes, c'est qu'on a rarement dout� d'une maternit�, et puis surtout, que les lois ont �t� faites par les hommes.
Pourquoi le lire ? Aucune id�e.
Ah si : une bonne orchestration des deux r�cits parall�les.Louise de Visscher Histoires d'en pleurer - V�ronique Fiszman - Flammarion (226 pages), 95 F. |
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