" J'aurais voulu être écrivain "
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À chaque rentrée littéraire, la même galerie de personnages : stars, outsiders, étrangers talentueux, promis-à-un-prix et, bien sûr, premiers romans. Zoom sur les petits nouveaux de 2011.
Qui sera la nouvelle star parmi les 74 juniors de la rentrée ? Commençons par les beaux gosses de l’année : Charles Berling et Melvil Poupaud, acteurs et maintenant auteurs de, respectivement, Quel est Mon noM ? (Stock) et Aujourd’hui, Maman est morte (Flammarion). Voilà qui promet des jaquettes alléchantes pour la gent féminine. Ensuite, il y a la catégorie toujours courue des pavés ambitieux. Outre l’excellent Brut, notre favori (voir ci-dessous), les maisons ont envoyé du lourd cette année. Aux premiers rangs, Alexis Jenni pour L’Art français de la guerre (633 pages chez Gallimard), qui semble un rien pompeux, et Isabelle Coudrier, dont le Va et dis-le aux chiens (Fayard) ne compte pas moins de 814 pages ! Idée peut-être de réitérer l’exploit des Bienveillantes de Jonathan Littell, véritable phénomène éditorial de 912 pages ? On pourra citer aussi Mimi de Sébastien Marnier (Fayard), qui compte plus modestement 458 pages en grand format. Reste notre catégorie préférée : les jeunes stylés. Et la rentrée 2011 en propose quelques-uns. Outre Vincent Almendros, notre chouchou (voir ci-dessous), il y a le très précoce Marien Defalvard, 18 ans au compteur : son premier opus, Du temps qu’on existait (Grasset), lui attire les grâces des critiques. À moins, bien sûr, qu’un outsider venu de nulle part vienne remporter la cagnotte, comme Lilyane Beauquel avec Avant le silence des forêts (Ed. Gallimard). Sans suspense, la rentrée littéraire n'est rien !