Interview F.L.A.P.
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David Foenkinos, Président Fondateur du FLAP : Front de Libération des attaché(e)s de Presse.
Comment t’est venue l’idée du FLAP ?
L’idée est venue d’elle-même, évidente ! En tant qu’ex-attaché de presse, j’ai gardé des contacts avec pas mal de filles et elles sont toutes dépressives ! Elles craquent : trop de pression. Tous les jours, c’est la même histoire, on leur demande pourquoi elles n’ont pas obtenu une télé pour un auteur de douzième zone, qui elles ont appelé, avec combien de répondeurs téléphoniques elles ont discuté…
Pas gai tout ça ! Ce n’est pas l’idée que j’avais des attachées de presse ?
C’est normal, toi tu les vois dans des cocktails, elles sont toutes guillerettes ; tu crois qu’elles vont te faire la gueule pour te parler d’un livre ? Et plus le journaliste est important, plus elles se doivent d’être de bonne humeur. Au fond, elles vivent un cauchemar, et c’est pourquoi je propose de les libérer.
Comment comptes-tu t’y prendre ?
Paradoxalement, on a besoin de la presse. Il faut que les gens soient sensibilisés, c’est bien que Zone-littéraire ait aussi une fonction humanitaire… On est très organisé : il y a deux types de cas. Soit elles sont prêtes à se libérer, et alors on s’occupe de leur reconversion. Soit, elles n’osent pas par peur du chômage, ou de l’inconnu ; notre but est alors de les écouter (nous allons ouvrir une hotline 24h/24). Et de les aider à décrocher progressivement.
Tu vas faire des réunions anonymes ?
Exactement ! C’est très sérieux, on parle de souffrance. On va faire des réunions d’attaché(e)s de presse anonymes, on va les dégoûter petit à petit des journalistes.
C’est sympa pour nous !
Attention, pas d’amalgames ! Ce n’est pas une association anti-journalistes ; se libérer du métier d’attaché(e)s de presse n’a rien à voir avec les journalistes, même si certains sont piteux.
Des noms ?
Tout comme les membres de l’association sont anonymes, nous préférons ne pas polémiquer.
Un vrai président, une vraie langue de bois !
C’est une association sérieuse ! ! ! Nous sommes là pour aider, pour nous battre pour éradiquer ce fléau ; les polémiques font perdre du temps. Et toutes les aides sont bienvenues…
Bon courage !
Florian Zeller
FLAP
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Comment t’est venue l’idée du FLAP ?
L’idée est venue d’elle-même, évidente ! En tant qu’ex-attaché de presse, j’ai gardé des contacts avec pas mal de filles et elles sont toutes dépressives ! Elles craquent : trop de pression. Tous les jours, c’est la même histoire, on leur demande pourquoi elles n’ont pas obtenu une télé pour un auteur de douzième zone, qui elles ont appelé, avec combien de répondeurs téléphoniques elles ont discuté…
Pas gai tout ça ! Ce n’est pas l’idée que j’avais des attachées de presse ?
C’est normal, toi tu les vois dans des cocktails, elles sont toutes guillerettes ; tu crois qu’elles vont te faire la gueule pour te parler d’un livre ? Et plus le journaliste est important, plus elles se doivent d’être de bonne humeur. Au fond, elles vivent un cauchemar, et c’est pourquoi je propose de les libérer.
Comment comptes-tu t’y prendre ?
Paradoxalement, on a besoin de la presse. Il faut que les gens soient sensibilisés, c’est bien que Zone-littéraire ait aussi une fonction humanitaire… On est très organisé : il y a deux types de cas. Soit elles sont prêtes à se libérer, et alors on s’occupe de leur reconversion. Soit, elles n’osent pas par peur du chômage, ou de l’inconnu ; notre but est alors de les écouter (nous allons ouvrir une hotline 24h/24). Et de les aider à décrocher progressivement.
Tu vas faire des réunions anonymes ?
Exactement ! C’est très sérieux, on parle de souffrance. On va faire des réunions d’attaché(e)s de presse anonymes, on va les dégoûter petit à petit des journalistes.
C’est sympa pour nous !
Attention, pas d’amalgames ! Ce n’est pas une association anti-journalistes ; se libérer du métier d’attaché(e)s de presse n’a rien à voir avec les journalistes, même si certains sont piteux.
Des noms ?
Tout comme les membres de l’association sont anonymes, nous préférons ne pas polémiquer.
Un vrai président, une vraie langue de bois !
C’est une association sérieuse ! ! ! Nous sommes là pour aider, pour nous battre pour éradiquer ce fléau ; les polémiques font perdre du temps. Et toutes les aides sont bienvenues…
Bon courage !
Florian Zeller
FLAP
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Last modified ondimanche, 03 mai 2009 22:52
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