28 Avr 2011 |
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La France compterait autant de prix littéraires que de jours de l'année, de villes ou de cours d'eau, au risque d'y noyer leurs lauréats, dont l'originalité ou la redondance des sélections souffrent souvent de l'effet de masse. Dans ce registre, voici pourtant une initiative qui mérite d'être soulignée tant elle va à l'encontre des effets des autres "récompenses" existantes: le prix de l'inaperçu. Créé en 2008, il vise à distinguer deux romans, récits ou recueils de nouvelles, l'un français, l'autre étranger, auxquels la presse a accordé pas - ou trop peu - de place malgré leurs qualités de style, de forme, d'inventivité. En lice cette année côté français: - Sols de Laurent Cohen (Actes Sud) - Double bonheur de Stéphane Fière (Métailié) - Au bout des comédies de Michel Jullien (Verdier) - A ma zone de Claudine Lebèque (La Passe du vent) - L'herbe sous les pieds de Rémi Viallet (Quespire) Et pour les étrangers: - Le navire obscur de Sherko Fatah (Métailié) - Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l'ouest par les chemins, à l'est par un cours d'eau de Laszlo Krasznahorai (Cambourakis) - Une vie qui n'était pas la sienne de Juan José Millas (Galaade) - Au nord du monde de Marcel Théroux (Plon) - Un train pour Tula de David Toscana (Zulma) Le vote final sera dévoilé le 12 mai. En espérant que cette sélection aide à grossir le rang des livres perçus et leur ouvre un plus large lectorat.
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