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La rentrée littéraire de janvier marque un tournant : le nombre de premiers romans chute de 30 % par rapport à 2010. Pourquoi ce déclin ?
Jeunesse sacrifiée
Tant décriée, les rentrées littéraires de septembre et janvier ont au moins un mérite : pouvoir comparer d’une année sur l’autre les grandes tendances du petit monde des Lettres françaises. A la même période déboulent à chaque fois plusieurs centaines de romans qui déferlent : près de 700 fictions dès fin août et plus de 500 tout début janvier au fur et à mesure des offices. Les poids lourds sont là en ce début d’année : Christine Angot vient relever les compteurs avec son Marché des amants, Alexandre Jardin retente le hold-up de Fanfan, Deux Philippes – Sollers et Delerm – touchent les subsides d’une réputation déjà bien installée avec leurs romans respectifs Trésors d’amour et Le trottoir au Soleil, tous deux chez Gallimard. Côté étrangers, James Ellroy (La malédiction Hilliker, Ed. Rivages) ou Jonathan Coe seront également présents. Que du lourd, du sûr, du rentable… Les victimes de cette rentrée sont plutôt à chercher du côté des jeunes auteurs. Avec un nombre de premiers romans en chute libre, l’insouciance change de bord. Morosité économique et frilosité des éditeurs expliquent ce faible nombre de 49 premières œuvres à cette « petite rentrée », comme l’appelle les habitués du secteur. Un premier roman « réussi », c’est 3000 à 5000 exemplaires : pas vraiment le jakcpot Avec seulement quelques dizaines de milliers d’amateurs prêts à acheter des livres en première édition à un prix avoisinant souvent les 20 euros, peu d’éditeurs français tentent encore le pari. Courage, fuyons.
Laurent Simon
La rentrée littéraire de janvier marque un tournant : le nombre de premiers romans chute de 30 % par rapport à 2010. Pourquoi ce déclin ?
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Justement remarqué lors de la rentrée, France 80 est une réussite originale, donnant autant dans le name dropping que dans l’analyse fine du sortir de l’adolescence. Bluffant.
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Mer 17 Nov 2010 |
Écrit par Camille Paulian
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| | Peu de temps après la parution de L’Embrasure débutait à la bibliothèque universitaire de Fribourg une exposition de photos sur la chasse. Anne Golaz, l’artiste, et Douna Loup, la romancière, ont au moins trois choses en commun : elles n’ont pas trente ans, sont d’origine suisse et elles s’inspirent d’un art considéré comme « masculin ». Mais que peut-il bien se passer en Suisse pour que les jeunes femmes s’intéressent de si près à cette pratique ?
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Les coeurs adolescents envahissent les premiers romans des rentrées littéraires. Comme chaque année, certains sortent du lot. C'est le cas de la fille de Serge Bramly avec son Pastel fauve.
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Sam 13 Nov 2010 |
Écrit par Laurence Bourgeon
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| | Helena était jeune et passionnée. L’inconscience propre à cet âge l’a poussée à mettre aveuglément les pas dans ceux de l’homme qu’elle aimait. Jusqu’à celui de trop, qui la conduit à la prison de la Petite Roquette. À sa sortie, est-elle vraiment libre ? Le souvenir de son bonheur passé semble en faire une éternelle captive. Judith Perrignon mène avec justesse et émotion une entreprise de compréhension rétrospective.
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Deux ans après la sortie des mordants Contes carnivores, Bernard Quiriny saute le pas du premier roman avec Les Assoiffées, plongée inquiétante au cœur de l’éternel féminin.
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I rouge, U vert, E blanc, O bleu… Il joue avec la langue, Pierre Ducrozet, dans une valse des couleurs et des sentiments qui donnent agréablement le tournis. Dans Requiem pour Lola rouge, l’amour est partout et sert de base à une expression riche en images, à une floraison de jolis mots qui rappellent pour beaucoup le virtuose des Illuminations…
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