Dans la série des immanquables, je demande… Harlan Coben. Abonné au succès éditorial, l’auteur américain propose cette année une enquête au pays des strip-teaseuses et des ripoux. Efficace sans être inoubliable, son roman a le mérite de savoir rendre vivants, et même terrifiants, ses personnages.
Attendus et vénérés par le sexe féminin mais fermement rejetés par tout bon amateur de littérature qui se respecte, les romans de Guillaume Musso et Marc Levy envahissent chaque année les rayons des librairies. Rejetant tout a priori, Zone a voulu savoir pourquoi. Le match en trois sets.
Premier roman autobiographique, touchant, bigarré mais un peu court de la part d'une jeune auteure anglaise.
Pour son premier roman, Alexandre Postel réussit le tour de force de faire croire à son lecteur qu’il est en terrain conquis pour mieux l’emmener se noyer dans les bas-fonds de l’humanité. Attention, écrivain à l’horizon.
L’avantage qu’il y a à interviewer un auteur, c’est de pouvoir lui demander quelle est la fin qu’il n’a pas couchée sur le papier de son roman mais qu’il a forcément imaginée un jour. L’inconvénient quand cet auteur en est à sa première œuvre, c’est qu’il n’a pas encore eu le temps de prendre la grosse tête. Plus à l’aise pour parler de musique que de sa création ou, pire, de lui. « L’auteur, on n’en a rien à branler .» Pour Pierre Chazal, seul le livre compte. Il faut dire que son écriture lui aura pris sept années de sa vie. « Je l’ai ruminée longtemps, cette histoire. » Inspiré par un séjour estudiantin à Lille – « c’est spécial Lille, surtout en hiver » -, il rentre à Paris avec « un pitch dans la tête, un début, une fin, comme dans un film ». L’histoire de Pierrot, « populo au grand cœur », qui va se retrouver du jour au lendemain avec un enfant sur les bras. Puis, d’un autre jour à un autre lendemain, en prison pour homicide.
Faisant de son dernier roman un terrain de jeu où la liberté n’aurait aucune raison de s’arrêter aux portes de la violence, Philippe Djian assène dans “Oh…” le récit implacable d’une femme en proie à des sentiments défiant les lois de la bienséance : Michèle tombera amoureuse de son violeur.
Ce polar équestre de Rodrigo Rey Rosa ne tient pas toutes ses promesses mais finit comme à la parade.
Connaissez-vous l’odeur du déchirement ? Keith Scribner en a aromatisé son troisième roman, L’Expérience Oregon. Ou l’histoire d’une expatriation qui fleure bon le terrain miné des certitudes.
35 années que ça dure ! 35 années pendant lesquelles on a ri, pleuré et frémi pour les personnages hauts en couleurs des Chroniques de San Francisco. Mais le 8e volume vient confirmer ce que le précédent laissait penser : toutes les sagas ont une fin.
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